– Ne pas demander à ses amis ou sa mère –
– Ne pas juger selon son « feeling » –
– Avoir une approche méthodique d’analyse –
Le point no 3 est plus complexe, alors on a décidé de vous aider en vous donnant accès à un gabarit de correction, et une liste de contrôle de qualité web basée par thématiques.
Chaque test effectué devrait vous générer une liste de corrections que vous pourrez suivre avec votre équipe de développement.
Facteurs complexes
Vous devez comprendre que le web est très complexe, c’est un méta-média. Il y a différents facteurs qui influencent un site web et il y a différents angles d’analyse.
Les angles sont des façon d’analyser votre site : l’aspect technique, l’expérience usager. Chacun de ces angles-là sous entends différents facteurs :
- Technique : langage, serveur, technologie (CMS, framework), les fonctionnalités (ressources demandées, plugins), SEO, le code, le contenu (poids, type).
- Expérience usager : navigation, rétention, contenu (relativité, accessibilité), mobilité (responsiveness), l’ergonomie (agréabilité), l’esthétisme, etc…
Donc, pour arriver à réellement analyser votre site, vous devez sélectionner préalablement quels éléments vous désirez analyser. Je vous conseille de vous monter une grille d’analyse au préalable sinon vous risquez de vous plonger dans un longue analyse et de perdre du temps. À vous de juger.
Grille d’analyse
Il faut dès le départ savoir ce qui est le plus important pour vous. Quel facteurs sont importants pour vous ? Est-ce la vitesse ? Est-ce l’expérience mobile ? Est-ce le visuel ? La navigation ? La sécurité ?
On ne peut être à 100% sur tous ces facteurs. Surtout si notre budget est limité.
Outils d’analyse technique
Vous pouvez tester l’aspect technique de manière relativement simple. Il existe beaucoup d’outils en ligne pour vous aider :
Google search console : erreurs d’indexations
Google Lighthouse : tests de code et d’affichage
Google Pagespeed insight : tests de vitesse et de code
Woorank : tests de vitesse et de Seo
W3C : normes au niveau du code
Pingdom : tests de vitesse et de code
Avec ces outils, vous serez en mesure de savoir si votre site est optimisé et quelles sont les erreurs techniques à corriger. Que ce soit pour améliorer votre vitesse ou votre SEO.
(si vous avez d’autres outils à suggérer, entrez les dans les commentaires ci-bas)
Pas d’outils d’analyse de l’expérience usager = bouhhh
Au niveau de l’expérience usager, c’est plus compliqué à analyser de manière automatique. Parce que ça prend des humains et non une machine. C’est beaucoup plus subjectif et donc fait plus appel à la sphère des émotions.
La meilleure façon de tester votre site, c’est d’utiliser un persona et de jouer son rôle où de demander à quelqu’un de jouer le rôle et de l’observer. C’est une démarche qui est beaucoup plus difficile que d’utiliser un outil en ligne qui ne vous donnerai pas nécessairement de statistiques mais qui va quand même vous donner des insights, soit des choses à améliorer sur votre site.
Si vous avez plus de budget, vous pouvez toujours avoir recours à des sondages, des études ou des focus groups.
Vous pouvez également vous procurer un outil d’analyse A/B afin de détecter, par de petites analyses circonscrites, quelles pages ont un effet (rétention, conversion) sur votre clientèle cible.
Y’a pas de recette miracle
Pour bien tester un site web, ça nous prend les 2 parties du cerveau : cartésien et émotif. La règle d’or, selon moi, c’est de positionner l’utilisateur au centre de notre analyse. Parce que ceux qui vont tester ont automatiquement un biais de perception.
Peu importe la manière que vous décidiez de tester votre site, ce qui serait intéressant c’est de garder une copie de votre gabarit de correction afin de rouler un 2e test plus tard et le comparer. Le faire de rouler un 2e test pourra vous permettre de vérifier l’exécution des corrections et en ajouter.
Le web étant un média complexe, voire infini, il y a malheureusement une infinité de corrections à effectuer. Mais c’est le cumul de ces améliorations qui vous fera devancer votre concurrence … ne l’oublions pas.